Publié dans Société

Accidents de la circulation dans la Capitale - Une trentaine de cas mortels ces six derniers mois

Publié le lundi, 25 octobre 2021

Les accidents de la circulation sont en recrudescence, notamment durant les six derniers mois dans la Capitale. 32 cas de ces accidents sur les 178 enregistrés ont été mortels, selon une récente statistique de la Police. Les derniers faits en date, et sans doute les plus marquants remontent le 22 septembre dernier où un adolescent chinois s’est fait tuer au guidon de son scooter à Mandrosoa-Ivato.

D’ailleurs, son décès a finalement conduit la conductrice de 43 ans en cause en prison, du moins provisoirement, et ce, après d’âpres batailles judiciaires menées par la famille de la victime. Mais les faits les plus récents datent de samedi dernier et concernent l’embardée d’une Vw Polo à Ankorondrano, accident qui était fatal à son conducteur et ayant provoqué de graves blessures aux quatre passagers.

Par ailleurs, 132 accidents dits corporels et 14 autres matériels ont été enregistrés à cette même période. Mais dans l’ensemble, ces accidents, qu’ils soient mortels, corporels ou matériels ont fait 217 victimes, décédées comprises. De plus, les motocyclistes sont les plus touchés, soit au total 98 victimes.

Et fait inquiétant, de plus en plus de femmes en sont concernées. Certaines d’entre elles ont trouvé la mort dans des circonstances parfois tragiques. Viennent ensuite les piétons avec 72 victimes, enfin les passagers de voitures avec 47 victimes.

Mais c’est entre les mois de juin et septembre derniers que les accidents se sont succédé à un rythme infernal. Ils ont notamment occasionné de sérieux dégâts matériels si l’on ne parle que de cette collision entre une voiture particulière et une moto sur la Rocade Iarivo près de l’Akoor Digue en juin dernier, ou encore les coups de bélier de fourgon Kia d’un grand hôtel de la Capitale contre l’infrastructure de la Rocade, chocs ayant provoqué un black-out total à l’endroit, la nuit du 21 septembre dernier à Soamanandrariny. Enfin, ce mini-carambolage impliquant sept voitures sur la descente d’Ambohijatovo vers le début de ce mois. Les faits sont imputés à un taxi-be 119 aux freins défaillants.

Quant au nombre des véhicules mis en cause, ils sont une centaine. Les actes les plus nombreux sont imputés aux voitures particulières mais également aux deux-roues, aux taxis-be, soit une quarantaine, enfin les cyclistes et autres charrettes.

Pour essayer de freiner les hémorragies, la Police nationale a récemment organisé une séance de sensibilisation des usagers de la route au Centre de conférence international à Ivato, le week-end dernier. Enfin, ces accidents ne concernent pas les zones périphériques de la Capitale.

F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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